3 mars 2008
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22:13
Les gouttes de pluies nocturnes me massent le cuir chevelu du bout de leurs doigts.
Caressantes et douces, le calme des ruelles retrouvé me mène au dérisoire et arbitraire.
Vers là où les jambes me mènent, les trottoirs humides sont des autoroutes désertées.
Quelques matous grisés de couleur croisent mon territoire et le partagent sans ronchonner, ni même ronronner.
Les volants perchés sur les arbres renaissants ne se préoccupent plus des miettes dispersés et se reposent simplement.